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« Bas les masques » : Compagnie Babylone & Collège Olympe de Gouges à Noisy-le-Sec

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 Babylone est une compagnie de théâtre de rue dont l’univers artistique est inclassable : il est proche du forain tout en étant décalé et fantastique. Sur le fil dérisoire de l’illusion, la Compagnie Babylone improvise depuis plus de 20 ans des histoires nées de l’imaginaire débridé d’un collectif d’artistes issus d’horizons différents. Elle utilise la manipulation d’objets, les marionnettes et le jeu d’acteurs.
En 2014, la Compagnie Babylone a créé le spectacle "L’Homme qui rit", une adaptation de l’œuvre de Victor Hugo qui s’appuie sur un travail de théâtre et de jeu masqué. C’est ce spectacle qui a servi de base de travail pour le projet Culture et Art au Collège.

 Dans le cadre de ce 2e parcours "Culture et Art au Collège", la volonté a été de renouveler la collaboration avec une classe allophone, une classe constituée d’élèves pour lesquels la langue française (qui n’est pas la langue maternelle) n’est pas encore totalement maitrisée. La diversité des langues, des cultures, des âges constitue une grande richesse pour cette classe et un tel projet permet de créer une forte cohésion de groupe.

Ce parcours intitulé « Bas les masques » s’est déroulé du 13 novembre au 15 décembre 2016.

Intervenants :
 Patrice Cuvelier, Compagnie Babylone
 Jonathan Charnay, Compagnie Babylone
Avec Marie-Isabelle Boula de Mareuil, professeur de français et Emmanuelle Audé, professeur de Sciences (Techno, SVT, Physique-Chimie)

Le jeu théâtral, la Monstruosité et les masques
La Compagnie Babylone a traité le thème de la monstruosité avec comme support le masque. Elle en a construit un avec chaque élève et s’est appuyé sur le spectacle "L’Homme qui rit" qui a pour thème la monstruosité.
Le monstre attire comme il repousse mais la curiosité l’emporte sur la laideur.
Le monstre permet de décaler l’identification et ouvre un espace de jeu donnant lieu à tous les possibles et laissant place à l’imaginaire.
Le travail du masque offre l’avantage de s’oublier et par la construction personnelle de l’outil, chacun peut exprimer sa notion de la laideur.

L’objectif principal de cet atelier a été la sensibilisation des collégiens aux problématiques de l’altérité avec une approche artistique.
Le travail pédagogique et artistique consiste à offrir un terrain de recherche qui permet à chacun des collégiens de s’aventurer et de découvrir le théâtre dans un aspect ludique mais aussi comme un outil de travail et d‘expression. La sélection des thèmes relève d’un choix collectif. Il est important dans ce projet que les élèves deviennent les détenteurs de leur aventure.
Cet atelier donne lieu à des exercices ludiques autour de la rencontre qui permettent au groupe de s’identifier individuellement et collectivement. Ce travail permet d’harmoniser le groupe et de former une équipe soudée et efficace. Parallèlement, un travail de table suivi d’improvisations permet de cibler des sujets aussi importants que préoccupants.
Un atelier de construction de masques a été réalisé tout au long du projet.

 Rencontre avec Stefano Perocco, Sculpteur de masques, scénographe
Dans le cadre du parcours, les élèves de la classe allophone sont allés, lundi 12 décembre, à la rencontre de Stefano Perocco et de son équipe, dans leur atelier à Montreuil.
Stefano Perocco a réalisé des masques pour un grand nombre de compagnies et écoles, a dessiné et construit des scénographies ainsi que des machines théâtrales et a enseigné dans plusieurs Académies et Universités.
Approche des masques à travers les diverses cultures, le masque comme élément de communication, outil de jeu théâtral, observation de la création de masques en bois et en cuir... tels ont été les sujets abordés avec les élèves afin de mettre en perspective leur propre travail de création.

jeudi 15 décembre 2016


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